Titre : Le seigneur du miroir fumant
Auteur : Jess Swann
Éditions : Artalys
Tome : 1
Tome : 1
Prix : 19.80 €
Date de sortie : 2015
Résumé :
Nous voici plongés au cœur de la piraterie et des légendes aztèques. Cela faisait longtemps que je n'avais pas lu de roman sur ces thèmes et c'est rafraîchissant. On retrouve assez peu ces légendes et c'est dommage car elles ont du potentiel en plus d'être originales.
Cependant, j'avoue que l'auteure a failli me perdre dès les premières pages car à chaque chapitre, on suit un personnage différent, dont on ne sait pas grand chose. Du coup, on essaie tant bien que mal d'imaginer quels sont les rapports entre eux mais en vain... De plus, les descriptions ont parfois eu le don de me perdre. Il m'a fallu à quelques reprises retourner en arrière pour mieux comprendre où l'auteure voulait en venir. Après une centaine de pages introductives, j'ai finalement réussi et parfois même à détecter certains liens entre les personnages.
Comme je le disais plus haut, ces derniers sont beaucoup trop nombreux. A cause de cela, je n'ai pas vraiment réussi à m'attacher à eux. Pourtant, il y en a pour tous les goûts mais ils tombent parfois dans la caricature. Par exemple, Kiara n'arrêtait pas de me sortir par les yeux tout au long du roman car malgré sa souffrance, elle passe pour une gamine pourrie gâtée avec ces caprices.
Dominic est un coureur de jupons invétéré et à part cela, le personnage n'est pas exploité en profondeur.
Toutefois, certains ont une psychologie particulière et évoluent afin de satisfaire la vengeance d'un dieu aztèque, Tezcatlipoca. J'ai trouvé la mise en place et le cheminement de la vengeance de ce dernier intéressante à découvrir car on a l'impression de suivre une partie d'échecs en grandeur nature. On a envie de crier aux personnages d'éviter de prendre certaines décisions, mais on sent que la fin est inéluctable. Même si on a de l'empathie pour les personnages, on suit donc avec un plaisir malsain ce qu'il se passe.
En bref, l'univers de ce roman est riche et complexe. Parfois trop malheureusement et il n'est pas aidé par le nombre de personnages. Pourtant, dès qu'on a saisi comment il fonctionnait, on passe un agréable moment avec celui-ci.
En 1521, les conquistadors profanent le Templo Mayor. La brillante civilisation aztèque s’éteint mais ses dieux subsistent dans l’ombre, et Tezcatlipoca est décidé à se venger de la destruction de son temple.
Deux siècles plus tard, sa colère s’abat sur Edward Murray, descendant de Alonso De Alvaro, le premier Espagnol à avoir souillé son autel. Bien qu’étant un pirate, il s’est marié à une aristocrate, Katherine Willborough, qui lui a donné deux enfants. C’est cette famille que le dieu va chercher à détruire grâce à un plan tortueux, en plongeant Edward dans d’éternelles souffrances.
Nous voici plongés au cœur de la piraterie et des légendes aztèques. Cela faisait longtemps que je n'avais pas lu de roman sur ces thèmes et c'est rafraîchissant. On retrouve assez peu ces légendes et c'est dommage car elles ont du potentiel en plus d'être originales.
Cependant, j'avoue que l'auteure a failli me perdre dès les premières pages car à chaque chapitre, on suit un personnage différent, dont on ne sait pas grand chose. Du coup, on essaie tant bien que mal d'imaginer quels sont les rapports entre eux mais en vain... De plus, les descriptions ont parfois eu le don de me perdre. Il m'a fallu à quelques reprises retourner en arrière pour mieux comprendre où l'auteure voulait en venir. Après une centaine de pages introductives, j'ai finalement réussi et parfois même à détecter certains liens entre les personnages.
Comme je le disais plus haut, ces derniers sont beaucoup trop nombreux. A cause de cela, je n'ai pas vraiment réussi à m'attacher à eux. Pourtant, il y en a pour tous les goûts mais ils tombent parfois dans la caricature. Par exemple, Kiara n'arrêtait pas de me sortir par les yeux tout au long du roman car malgré sa souffrance, elle passe pour une gamine pourrie gâtée avec ces caprices.
Dominic est un coureur de jupons invétéré et à part cela, le personnage n'est pas exploité en profondeur.
Toutefois, certains ont une psychologie particulière et évoluent afin de satisfaire la vengeance d'un dieu aztèque, Tezcatlipoca. J'ai trouvé la mise en place et le cheminement de la vengeance de ce dernier intéressante à découvrir car on a l'impression de suivre une partie d'échecs en grandeur nature. On a envie de crier aux personnages d'éviter de prendre certaines décisions, mais on sent que la fin est inéluctable. Même si on a de l'empathie pour les personnages, on suit donc avec un plaisir malsain ce qu'il se passe.
En bref, l'univers de ce roman est riche et complexe. Parfois trop malheureusement et il n'est pas aidé par le nombre de personnages. Pourtant, dès qu'on a saisi comment il fonctionnait, on passe un agréable moment avec celui-ci.
Note : 7/10
Dommage pour la profusion de personnages, mais j'aime beaucoup le titre et les histoires de pirates a fortiori quand elles s'égarent du côté des légendes aztèques dont on n'entends peu parler...
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