Partials : tome 1, Dan Wells

Présentation : 

Titre : Partials

Auteur : Dan Wells

Editions : Le livre de poche

Tome : 1 

Prix : 8.70 € 

Date de sortie : avril 2015

Résumé :

Un virus. La guerre contre les Partials – ces êtres mi-humains, mi-robots – a décimé la population. Seuls quelques milliers retranchés à Long Island ont survécu. Et le virus mystérieux – le RM – les tue petit à petit. Chaque nouveau-né vit moins d’une journée si ce n’est quelques minutes. La race humaine s’éteint inexorablement et aucun médecin n’a de remède. Un espoir. Dans cette atmosphère désespérée, Kira, jeune interne en médecine, a une nouvelle hypothèse. Pourquoi les Partials sont-ils naturellement immunisés contre le RM ? Et si la solution venait de l’ennemi juré lui-même ? Une héroïne. Kira se lance alors dans une expédition au risque de devenir une hors-la-loi. Infiltrer les Partials, en capturer un et le ramener à long Island pour l’étudier et peut-être, trouver un antidote. Mais le pari est risqué : soit elle réussit et sauve l’humanité, soit elle échoue et sera considérée comme une terroriste par son propre gouvernement. À moins que ce soient les Partials eux-mêmes qui ne la tuent…

Mon avis : 

Cela faisait un petit moment que je n'avais pas lu de dystopie. Celle-ci est plutôt bien construite et ne sort pas vraiment de l'ordinaire, mais elle fait le job ! L'univers médical est prédominant et parfois assez complexe. J'avoue qu'à certains moments, c'était un peu trop descriptif dans ce domaine. Après c'est très subjectif car le monde médical n'est pas franchement ma tasse de thé. On découvre, donc, que suite à la guerre contre les partials, le virus RM a décimé la population et continue de le faire sur les bébés, qui meurent au bout de 56h. Selon le gouvernement, la seule solution est de faire de plus en plus d'enfants jusqu'à ce que l'un d'eux finisse par survivre. J'ai trouvé ça abominable à cause du chagrin des mères. Ces dernières ne cessent de perdre leurs enfants les uns après les autres et le gouvernement continue sur ce chemin-là, en abaissant la limite d'âge.
Par contre, j'ai trouvé intéressant que l'histoire se passe seulement 11 ans après l'épidémie. Cela donne une dimension plus sombre à l'intrigue car les protagonistes l'ont tous subit et en gardent donc des souvenirs plutôt douloureux.
De plus, on a également l'occasion d'apercevoir les partials, ces fameux ennemis. J'ai adoré que l'auteur s'attache au développement de cet aspect.

On suit donc l'héroïne, Kira, chercheuse sur cette maladie. J'ai vraiment apprécié la combativité de celle-ci. Elle est prête à tout pour sauver l'espèce humaine, même à sacrifier sa vie. Elle n'a que 16 ans mais sait ce qu'elle veut dans la vie. Cependant, c'est à double tranchant car au final, elle est assez sanguine. Cela peut être agaçant parfois mais cela la rend moins parfaite et plus humaine.
Marcus est un personnage qui, au début, m'a énormément plu, mais par la suite, je l'ai trouvé trop lâche. Le contraste est d'autant plus flagrant avec Kira dans les parages, qui a beaucoup de cœur et de détermination, à son actif. Pourtant, il est remonté un peu dans mon estime vers la fin, même s'il ne m'a pas complètement convaincu...

En bref, malgré des descriptions un peu trop poussées, ce premier tome est passionnant. L'auteur aborde des thèmes importants comme le libre-arbitre.

Note : 7,5/10