Les enfants du diable

Vous savez peut être que depuis juin 2017, j'ai emménagé en région parisienne. Cela me permet d'assister à plus de spectacles que chez moi. Du coup, comme j'adore ça, j'ai décidé de vous en parler de temps en temps !

Présentation :

Artistes :  Clémence Baron, Antoine Cafaro.

Synopsis :

Bucarest, 2009 : les retrouvailles d'un frère et d'une soeur après 20 ans. Lui a grandi dans les orphelinats de Ceaucescu, elle a été adoptée.

Un soir de 2009, à Bucarest. Niki rentre chez lui excédé des nouvelles qu'il vient d'apprendre sur sa soeur Veronica, qu'il n'a pas revue depuis 20 ans. Depuis la chute du dictateur Nicolae Ceaucescu. A peine commence-t-on à comprendre son différend avec Veronica, que celle-ci réapparait dans sa vie, rouvrant ainsi des blessures encore douloureuses. On découvre alors comment leur soeur Mirela les réunit pourtant. Tous trois sont des Enfants du Diable ! Ce diable que fut Nicolae Ceaucescu. Trois trajectoires totalement différentes qui permettent d'appréhender le calvaire organisé de certains enfants dits " irrécupérables ", mais aussi de questionner sur les répercussions dramatiques de ceux qui ont survécu à la maltraitance dans leur pays ou du déracinement de ceux qui ont été adoptés. Un écho aux souffrances très actuelles de notre époque.

Une nuit, où ces 2 êtres se retrouvent, se déchirent, mais une nuit qui pourrait conduire à l'apaisement, à la réparation et à donner vie ? Au nom de Mirela.

Mon avis :

Les enfants du diable est une pièce de théâtre qui nous embarque au sein d'un fait reel ayant marqué l'Histoire. En effet, elle vient mettre en lumière la vie des orphelins roumains pendant la dictature de Ceausescu.

Les comédiens interprètent parfaitement ces adultes marqués par leur passé. Frère et sœur, ils ont eu un chemin différent. Elle, adoptée par un couple de français, lui, ayant tout fait pour rester à l'orphelinat en Roumanie afin d'honorer une promesse faite à leur mère : celle de veiller sur leur petite sœur autiste. Pourtant, tout deux sont restés marqués à vie même s'ils ont tenté d'oublier et d'avancer. La dynamique de ce duo ne laisse pas de marbre, ça, c'est certain !

À travers ces personnages, Clémence Baron qui est l'autrice du texte en plus d'interpréter l'un des rôles, aborde des thématiques importantes telles que la gestion d'un traumatisme, ses conséquences, la culpabilité...

En bref, c'est une pièce dramatique qui fait passer par de nombreuses émotions et saura plaire aux fans du genre ! À voir au théâtre de l'oriflamme à 14h25 jusqu'au 26 juillet 2025 ! Puis, au studio Hebertot à Paris dès le mois de novembre.